Dans une interview exclusive pour lancer son nouvel album Rudebox, Robbie Williams parle à Music Week de l'élaboration du cinquième album solo de sa carrière. En voici la traduction.
Interview par Stuart Clarke.
Music Week: On dirait que vous vous êtes vraiment amusé sur le nouveau disque. Comment en êtes vous arrivé à cet album?
Robbie Williams: Pour être honnête, je l'ai fait par erreur. J'étais en train d'enregistrer le dernier album et, pendant que Stephen Duffy faisait des mixes, je commençais à perdre mon temps sur un Apple Mac. Moi et Jerry [Meehan], qui est mon bassiste, on partage le même sens de l'humour.
A l'époque j'étais mordu d'une chanson des Mitchell Brothers nommée Routine Check. Je la passais à mort et j'ai dit à Jerry, pour rire, ‘On devrait faire une chanson comme celle-là.’ Donc on a fait une chanson nommée Dickhead, qui est une face cachée sur l'album. Puis j'ai fait une chanson nommée The Eighties, qui est du genre rap autobiographique, quel que soit le nom qu'on lui donne, et on a poursuivit ça avec The Nineties.
J'avais déjà en tête l'envie de reprendre Lovelight [de Lewis Taylor] et King Of The Bongo [de Manu Chao] et en une semaine j'avais rassemblé sept chansons. Je me disais, ‘Tu sais, sept chansons font presque un album.’
A la suite de ça, j'ai rencontré Mark Ronson et William Orbit et, avant qu'on s'en rende compte, j'avais trouvé ma voie. Ca a commencé comme un genre de hobby et des vacances de chauffeur de bus, puis je me suis dit ‘Bon sang ça c'est moi!' C'est ce que j'ai essayé de faire durant huit albums.’