Rudebox vu par RTL 2

Enregistré début 2006, Rudebox a donné l’occasion à Robbie Williams de travailler avec quelques-uns de ses héros du monde de la musique parmi lesquels les Pet Shop Boys, le roi de l’ambient William Orbit, Danny Spencer et Kelvin Andrews, alias Soul Mekanik (originaires, comme Robbie, de Stoke), l’icône de la house Joey Negro et le producteur basé à New York Mark Ronson, et de reprendre des chansons de Manu Chao, The Human League, My Robot Friend, Lewis Taylor et Stephen Duffy.


“Rudebox”, qui ouvre l’album et lui donne son titre, est un gros méchant monstre electro-funk-pop doté d’un texte au style unique qui s’entortille autour, “Rudebox” fait sonner Robbie comme s’il jammait à un coin de rue à New York en 1983 ! “Viva Life On Mars” est l’hymne country-space-funk-technicolor-pop du monde ! “She’s Madonna” a donné à Neil Tennant, Chris Lowe et Robbie Williams l’occasion de monter un supergroupe et de rendre un hommage transis à la première dame de la pop. Ils reprennent également “We’re The Pet Shop Boys” de My Robot Friend.

Mark Ronson confère une touche modern soul teintée de cuivres à quatre des titres du disque : “Lovelight” est une reprise d’une chanson scandaleusement peu connue de Lewis Taylor, que Robbie transforme en hymne pop grâce à un incroyable falsetto digne de ses meilleurs. “Good Doctor” repose sur un shuffle hip-hop, “Bongo Bong And Je Ne T’Aime Plus” est une reprise plus décadente et débauchée de la chanson de Manu Chao tandis que “Keep On”, co-écrite avec Stephen Duffy et avec Lily Allen dans les chœurs, probablement la chanson le plus grandiloquente de Robbie à ce jour, regorge de percussions, de parties de guitare funky, prête à exorciser l’esprit baggy de 1989.

“The Actor” sonne comme un tube electro-pop allemand tandis que “Kiss Me” est une reprise hi-energy du classique de Stephen Duffy. Robbie Williams ambitionnait de travailler avec William Orbit depuis longtemps. C’est chose faite grâce à l’ambient et baléarique “Summertime”, une des premières chansons écrites par Robbie il y a dix ans (au tout début de sa carrière solo), et à cette reprise de “Louise” de Human League (une de ses chansons préférées comme chacun sait, muse de “Intensive Care”, son dernier album, écoulé à plus de 6,5 millions d’exemplaires).

Inspirées par les Mitchell Brothers, Ian Dury et Mike Skinner, “The 80’s” et “The 90’s” ont été enregistrées avec un iBook dans la chambre de Robbie à Los Angeles et bénéficient de la présence de Jerry Meehan, son fidèle bassiste. Dans la première, Robbie raconte les années passées à écouter LL Cool J, Eazy E, Flavor Flav tandis que la seconde lui donne l’occasion d’évoquer la période Take That avec franchise.

Entamée à l’époque de “Rock DJ”, la collaboration avec Danny Spencer et Kelvin Andrews continue avec “ Rudebox”, “Viva Life On Mars” et “Never Touch That Switch”. Cette dernière multiplie les allusions à la scène dance des années 80. Quant à “Burslem Normals”, c’est une ballade électronique très personnelle dans laquelle Robbie se livre totalement.

Déjà sujet à de nombreuses controverses, “Rudebox” est un voyage que Robbie a entrepris avec l’envie de prendre du plaisir. Les textes sont drôles mais sincères et pourraient faire sortir de ses gonds tout être introverti. C’est certainement le disque le plus accompli et personnel de Robbie Williams à ce jour, après dix années de carrière solo. Il se caractérise par un son véritablement novateur qui risque d’en étonner plus d’un, mais qui est celui de Robert Peter Williams, né en 1974 à Stoke On Trent, après huit albums ! Ceux qui appréhenderont ce disque avec l’idée préconçue que Robbie Williams est devenu un artiste dance seront très étonnés par “Rudebox”, disque électronique particulièrement assuré, aux mille influences, du hip-hop à l’electro des années 80, en passant par la soul, la p-funk, le rock indé, l’acid house, la pop classique et la dance d’aujourd’hui. Qu’on se rassure, il s’agit bien de pop, mais pas de celle qu’on connaît.

“On peut coller toutes les étiquettes sur ma musique, dance ou electro, mais il se trouve que c’est ce que j’aime, souligne encore Robbie Williams. ‘Rudebox’ a démarré comme les vacances d’un chauffeur de bus, mais c’est devenu une chose dans laquelle je me retrouve. Jusqu’à ce disque, je n’ai fait que m’échauffer. Mais aujourd’hui, j’ai trouvé la bonne direction. C’était ça où je mettais la clef sous la porte. Je ne pouvais pas continuer ainsi. Maintenant, j’ai envie de faire encore plus de musique. J’adore ce qu’il y a sur ce disque, “Rudebox”, c’est une de mes chansons préférées. J’ai hâte de voir ce qui va se passer quand tout ça va sortir.”

On l’aura compris, “Rudebox” ne marque pas la fin de Robbie Williams tel qu’on l’a connu mais atteste d’un réajustement, comme un clin d’œil à l’avenir.

Source : RTL 2

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