Après son enquête sur George Michael, Mélinda nous propose cette fois-ci un document sur Kylie Minogue.
Dans la biographie non autorisée, intitulée Kylie et publiée aux éditions Flammarion, l'écrivain Sean Smith évoque les relations entre Robbie et la chanteuse, dans le chapître intitulé "Kylie adulée".
Voici l'extrait en question :
Robbie a vraiment le béguin pour Kylie. Il est peut-être une des plus grandes stars de la chanson britannique, mais voilà, quand il est tombé sur Kylie Minogue qui avait explosé les hit-parades avec "I Should Be So Lucky", ce n'était encore qu'un morveux de quatorze ans mordu de foot, originaire de Stoke-on-Trent. Kylie, la vieille qui avait roulé sa bosse, sut exactement comment elle devait la jouer avec Robbie. Un employé du studio se souvient : "Il était toujours après elle et elle c'était plutôt du genre : "Casse-toi tu pues, Robbie", mais je crois qu'à la fin elle l'aimait bien." Robbie admet lui-même qu'il était un petit peu accro. Il n'y eut jamais rien entre eux, malgré tout ce qu'ont pu dire et répéter les médias. Ils auraient certainement formé un> couple formidable, malheureusement Kylie avait déjà quelqu'un dans sa vie, quant à Robbie, avec sa classe habituelle, il demandait simplement à tout bout de champ quand on l'interrogeait : "Quoi, vous pensez que j'ai une chance ?" Kylie décide de faire son come-back lors d'un concert à Manchester où elle devait chanter "Kids" en duo avec lui. Robbie n'a pas encore vu la robe qu'elle avait choisi de porter ce soir-là. Il n'en croit pas ses yeux. Kylie est aux anges en le voyant perdre so, habituelle contenance de bête de scène blasée lorsqu'il découvre sa partenaire à moitié nue : "Pendant un instant, il a été complètement perdu. Il était en nage, j'adorais ça." En fait, Robbie a toujours été son préféré dans le groupe Take That. Elle n'est pas particulièrement une fan de boy bands, mais pense que Robbie sortait du lot : "Je n'ai jamais douté qu'il deviendrait une star. C'est inné chez lui." L'idée de les associer est née de leurs staffs respectifs. Robbie travaille sous le label Chrysalis et Kylie vient de signer chez Parlophone, deux sous-divisions de EMI. Il s'agit de remettre Kylie sur les rails après plusieurs années d'errance dans la jungle des indépendants. Robbie saute sur l'occasion d'écrire plusieurs chansons pour le nouvel album de Kylie, "Light Years". Elle a besoin, pense-t-il, d'une chanson phare autour de laquelle s'organiserait le reste -ce que "Angels" avait été pour lui quelques années auparavant. Il participe avec son parolier habituel, Guy Chambers, à l'écriture de trois titres : le mielleux "Loveboat", le kitschissime "Your Disco Needs You", et l'emblématique "Kids". Kylie cosigne les paroles des deux premiers. Elle a demandé à Robbie d'écrire une chanson intitulée "Loveboat" simplement parce que le mot lui plaisait. La phrase "Your Disco Needs You" était une trouvaille de Robbie. Il écrit aussi les paroles de "Kids", plutôt du genre osées, pour ne pas dire plus, avec ses références à certaines pratiques anales. Il n'y a que Robbie pour faire rimer "sodomie" avec "Billy Connolly". Même si Kylie préfère ne pas le reconnaître, c'est bien Robbie qui l'a remise en selle pendant cette période cruciale de sa vie. "Spinning Around" se classa directement numéro un en surfant sur la vague gay, public qui constituait le noyau dur de ses fans. Mais les choses auraient pu tout bonnement s'arrêter là si son alliance avec Robbie ne lui avait pas assuré une audience plus large. Non seulement le cher homme ne lui nuit aucunement auprès de ses fans homosexuels, mais il draine en outre derrière lui une nouvelle génération de gamines, qui toutes se mettent à rêver de devenir de Kylie en puissance pour se sentir plus près de leur idole. Robbie vient de s'offrir un joli carton avec "Rock DJ", numéro un des ventes. Kylie et Robbie monopolisent ainsi à eux deux les hit-parades pendant quelques mois. Kylie est en août 2000 l'invité vedette de la spéciale de "Top Of The Pops". Pour Kylie, prendre Robbie pour partenaire offre aussi un avantage non négligeable, sa seule présence contribuant à rendre son image encore plus kitsch. Robbie n'est pas une égérie de la communauté gay de la pointure de Kylie -bien que Take That s'y soit taillé une jolie renommée en se produisant dans les boîtes homos avant d'exploser dans les hit-parades. Il n'en reste pas moins la bête de scène "par excellence", capable de passer sans effort du sex soft aux vannes de cul les plus grasses, limite "drag queen". Son "Rock DJ" fit un véritable tabac chez les travestis de Bangkok lors de sa tournée en Extrême-Orient. Ils appréciaient tout particulièrement le moment où il baissait son froc pour s'envoyer une Kylie en carton grandeur nature.
Merci à Mélinda