Démarrant une tournée de 14 dates à travers l'Amérique latine et l'Australie, Robbie Williams s’est produit mardi, et ce pour la première fois, au Chili. Devant 50.000 spectateurs, il a livré une prestation tout juste divertissante.
D’habitude à moitié vide lors des matchs de football, le stadio nacional de Santiago était bondé mardi soir pour recevoir la star de la pop-rock anglaise, ancien leader du groupe Take That, Robbie Williams. Et pour une fois, le concert a commencé à l’heure, devant 50.000 personnes surexcitées. Malheureusement, l’idole britannique a eu beau crier dans tous les sens, se déhancher tel un robot, balancer des propos vulgaires, montrer ses fesses au public, rien n’y a fait. Il a eu du mal à chauffer un stade pourtant entièrement acquis à sa cause. Le problème, c’est que sur scène, Robbie Williams parle beaucoup pour dire peu de choses, si ce n’est qu’il aime le sexe. Et comme il balbutie à peine quelques mots d’espagnol, son anglais maternel lui a imposé d’entrée de jeu une barrière de taille avec le public chilien. Seule une poignée de fans a pu suivre le fil de son concert. "Une blague et du divertissement"
Heureusement pour lui, il a pu compter sur les titres de ses jeunes années avec Take That et sur des reprises d’Elvis, Lou Reed et Elton John pour dynamiser l’audience. Pendant deux heures, il a parcouru la plupart de ses hits à lui, comme Strong, Millenium ou encore Supreme. El Mercurio, qui estimait mercredi que son concert avait été "une blague et du divertissement" et que Robbie Williams "comble en charisme ce qui lui manque en voix", a bien résumé la prestation de l’artiste aux 38 millions d’albums vendus dans le monde. Après une tournée européenne qui a attiré 2,5 millions de spectateurs, Robbie Williams a débuté mardi soir à Santiago une nouvelle virée de 14 dates en Amérique du sud et en Australie. La plupart des billets des concerts à venir sont déjà vendus.
Source : lepetitjournal.com