Robbie Williams peut tout s'offrir. Il vient de mettre le monde entier à ses pieds en remplissant les stades de Melbourne à Dubaï en passant par Bruxelles.
Depuis peu , il affiche son beau survêtement blanc chez les disquaires , sur la pochette d'un album à la production soignée réunissant le must de la pop actuelle...hors Robbie lui-même bien sur.
Le single rudebox qui déboule ses décibels d'entrée. Saccadé , au phrasé de rappeur , RW fait parfois pensé à la Madonna de "confession on a Dancefloor" , comme sur son titre "the actor".
Le fossé est d'autant plus grand avec Viva Life on Mars , qui embraie avec sa pop étonnamment country.
Robbie tente-t-il par là de conquérir enfin l'Amérique ???
La reprise accélérée de Bongo Bong de Manu chao heureusement accolé au "Je ne t'aime plus" du même ,surpennent , sussurés par Lili Allen (comme sur keep on) , la diva pop omniprésente dont l'image sulfureuse s'allie avec le beau tatoué comme un doux mélange de feu et de poudre...
Après la pause qui fera soupirer les minettes , on en arrive au "we're the Pet Shop boys" , écho au duo avec le groupe sur She's Madonna ou à l'interstellaire Kiss me , et qui donne à Rudebox cette couleur noir synthétiseur , si robotique , typiquement année 80 ....ou 2006 !!!
En résumé : une réussite , même si certains de ces plus grands fans , risquent d'être un peu déboussolé au début...
Source : Vers l'Avenir : édition du 03/11/2006