Robbie était le prince du Parc

Parc des Princes, 22 h 30. Il avait fallu jouer des coudes. Hier soir, les 50 000 spectateurs n'étaient pas peu fiers de pénétrer dans l'enceinte du Parc des Princes leur sésame en poche. Il y a plus de six mois, les billets pour le seul concert français de Robbie Williams s'étaient envolés en quelques heures.


« On avait essayé sur Internet, mais c'était impossible. On a dû faire la queue pendant trois heures pour acheter une place », se souvient Marion, 22 ans, venue du Territoire de Belfort avec quatre copines dès le matin pour ne pas en louper une miette. Pourquoi tant d'efforts ? « Parce que Robbie a tout, répondait du tac au tac, Valérie, une Francilienne de 38 ans. Il est beau gosse, il a des super tatouages et il dégage une vraie sympathie. Quand il se la joue, c'est au deuxième degré. » A côté, son mari soupirait. « Personnellement, il ne me fait rien du tout, avouait Jean. Dans un mois et demi, je vais voir les Rolling Stones. Ça me va beaucoup mieux. » Hier soir, ce sont les dames qui portaient la culotte, agglutinées devant les stands de produits dérivés pour trancher entre le tee-shirt à 40 € ou le survêt à 90 €. « Quinze euros le porte-clés, il s'emm... pas le Robbie », pestait une pin-up. Le gentil chanteur est aussi une jolie entreprise itinérante. « Je n'arrive pas toujours à cerner le personnage, reconnaissait Mylène, 18 ans. J'adore ses chansons mais son arrogance m'agace assez souvent. » Evidemment, la star n'a pas fait dans la demi-mesure hier soir avec une entrée en scène au milieu des flammes, des feux d'artifice et de la petite mélodie de « Rencontres du troisième type ». Comme si ce n'était rien de moins qu'un extraterrestre qui débarquait à Paris. Robbie Williams n'est vraiment pas le meilleur chanteur du monde en direct mais il se voulait généreux hier soir. Le Britannique arpentait la scène de long en large. Il allait chercher les regards des spectateurs, les mains tendues. En plein triomphe, il en profitait pour ricaner sur ses débuts. « Avec mon premier groupe Take That, on est passé plein de fois dans l'émission de Jacques Martin, mais on n'a jamais vendu de disque ici. » Il osait même un clin d'oeil à Manu Chao en reprenant en français l'un de ses refrains. Tout cela face à un public conquis, prêt à le suivre sur tous ses tubes, les bras en l'air, les gorges déployées et même plus loin encore. « S'il y a des filles qui veulent me rejoindre, ce soir je dors au George V », proposait-il à l'assistance. Mégalo mais rigolo.


Source : leparisien.com

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